Le métier de vétérinaire fait partie des métiers les plus enviés par les enfants et par beaucoup de jeunes aujourd’hui. Les enfants, par nature, aiment les animaux, et c’est leur rêve de prendre soin d’eux, les consoler, s’amuser avec eux à longueur de journées si possible. Heureusement qu’il y a un tel enthousiasme chez les jeunes d’aujourd’hui car le métier exige de la patience, de la vigueur aussi, et de beaucoup de disponibilité, des qualités que l’on retrouve surtout chez la jeune génération. Mais il faut être conscient que c’est un travail plutôt exigeant et pour lequel il faut un grand sens de l’engagement. Ce qui veut dire que ceux qui veulent embrasser cette carrière doivent posséder ou cultiver des qualités importantes pour l’exercer correctement. Il faut avoir une passion pour les animaux, avoir de la douceur pour pouvoir les calmer, avoir aussi une grande maîtrise de soi et être persévérant. Des qualités qu’il faut entretenir tout le temps et développer au fil du temps.
Que savoir sur le métier ?
Un vétérinaire fraîchement diplômé peut postuler dans plusieurs secteurs, ce qui veut dire que le marché n’est pas encore saturé et que les opportunités sont encore nombreuses. Par exemple, il peut déposer une demande au ministère de l’Agriculture, dans une clinique vétérinaire, dans les abattoirs mais aussi dans une industrie pharmaceutique ou alimentaire. Pourquoi de telles possibilités ? Parce qu’un vétérinaire à la base n’a pas qu’à s’occuper des animaux, de leur santé et de leurs soins. Un vétérinaire peut également être amené à faire de la veille sanitaire ou des contrôles sanitaires. On peut aussi lui confier des tâches administratives en rapport avec son travail comme on peut lui demander des recherches utiles pour l’exercice de ses fonctions. Naturellement, pour être sûr d’être recruté au plus vite et obtenir de bonnes conditions de travail, rien ne vaut une spécialisation. Si on se base sur les dires de Pôle Emploi, ce sont ceux qui détiennent une telle spécialisation qui ont de meilleures chances de décrocher un job dans les meilleurs délais. Les débuts peuvent être quelque peu difficiles autrement, sinon, une fois embauché, un vétérinaire peut continuer de se spécialiser et de parfaire son savoir pour d’autres postes plus intéressants.
La question des formations
Quelles sont donc les formations requises pour devenir vétérinaire ? Les spécialisations sont indispensables, aussi, on peut se former soit en administration, soit en soins animaliers, soit en premiers secours, soit en gestion du stress ou en gestion du temps, en leadership ou en relation client ou encore en affirmation de soi. Autant de formations ouvertes aux futurs vétérinaires et qui peuvent les aider à percer plus rapidement. Mais il est tout aussi bien possible de suivre des cours spécialisés sur le chien, le chat, le cheval, les oiseaux, les serpents ou d’autres reptiles, le porc, etc. On peut aussi se spécialiser exclusivement dans l’alimentation animale, peut-être pour les chiens, les chats, les oiseaux, etc. Un vétérinaire, bien souvent, doit travailler avec un ou une infirmière vétérinaire, ce qui sous-entend de la supervision. Pour qu’une telle collaboration se passe au mieux, il est également utile de suivre des cours de gestion, d’administration ou de dynamique de groupe. Car on ne s’improvise pas superviseur, cela requiert une formation spécifique.
Pour un complément de formation
Une formation complémentaire est toujours nécessaire pour avoir de nouvelles perspectives de travail. Pour évoluer plus facilement et plus rapidement, il ne faut jamais s’asseoir sur ses acquis. Autrement dit, il faut, en même temps que le travail, suivre d’autres formations, ce qui n’est pas évident, surtout si on exerce à temps plein. Il faut donc un maximum de rigueur pour se motiver et organiser son emploi du temps. Une formation continue reste la meilleure option, mais il faut aussi se renseigner auprès de son employeur pour savoir quelle est la politique de développement des compétences de l’entreprise. S’il existe un tel fond au sein de l’entreprise, c’est ce qui va permettre de financer la formation complémentaire qu’on mène de front avec le travail. Le CPF peut être une autre solution pour un tel financement, il faut s’informer sur le sujet. Pour être sûr de suivre la formation qui convienne, il faut commencer par se demander ce qu’on veut vraiment en termes de domaines de compétences. Il est parfois utile de poser des questions à ses collègues et à d’autres personnes expertes dans le secteur pour voir ce qui peut être vraiment pertinente comme formation.