Après la promulgation de la loi sur la réforme des formations, les employés et les chercheurs d’emploi sont plus libres de choisir leur avenir professionnel. Cette loi est effective depuis le 5 septembre 2018 et a bouleversé l’environnement de la formation. Voici en 10 points, ce que cette nouvelle loi apporte.
Les 5 premiers points à retenir
Selon la loi n°2018-771, concernant la réforme sur les formations professionnelles, dès janvier 2019, le compte personnel de formation sera monétisé. Cela permettra à chaque employé et chaque individu voulant bénéficier d’une formation de faire le choix des thèmes de son cursus formatif. Et cela, dans le but de le rendre plus libre à opter le parcours professionnel qui lui sied. Pour cette monétisation, 1 h de formation sera l’équivalent de 15 euros. Par ailleurs, on notera que ce compte personnel de formation ou CPF a pour objectif d’obtenir un certificat après un examen final. On mettra aussi en place une application mobile qui va permettre à la personne voulant suivre une formation, de prendre des décisions de manière libre concernant le type de formation et les modules y afférentes, qu’elle veut suivre. On soulignera également, que pour un salarié, cette formation n’est pas en lien avec la formation dotée au sein de son organisme employeur, mais une initiative indépendante. Ensuite, dès le mois de janvier 2019, le CIF ou compte individuel de formation sera remplacé par le compte personnel de formation qui vise l’accompagnement de l’employé dans sa réorientation professionnelle. Concernant le financement de ce CPF, il aura sensiblement la même modalité que le CIF et dont le FONGECIF gèrera au niveau des régions. Il est également à savoir que le rôle du FAF.TT ne changera pas et qu’il se chargera d’aider et de conseiller les employés lors de ce passage à la mise en application totale du CPF. Ces conseillers, appelés CEP ou conseil en évolution professionnelle, accompagneront les employés afin de les guider de manière efficace vers leur but professionnel. Pour ce faire, ils pourront analyser les compétences de chacun et pourront également octroyer des outils pour la réussite de la réorientation. En quatrième point, cette réforme vise également, la facilitation de l’appui aux entreprises. En effet, cette réforme appuie le service RH dans la gestion des compétences étant donné qu’il pourra adapter les programmes de formation plus efficacement, en fonction de ses besoins que ce soit pour les nouveaux recrus ou les salariés avec de l’ancienneté. Et enfin, il y aura plus de contacts et de partage entre les entreprises membres du FAF.TT.
Les autres points de la réforme
Parmi les autres points de la réforme, on notera également l’amélioration de la procédure d’alternance à travers la formation. De ce fait, le plan de formation intérimaire permet de prévoir une contribution dès 2021, au niveau de l’URSAFF en plus du FAF.TT. On devra aussi prévoir la gestion des contrats de type Contrat d’insertion professionnel intérimaire et Contrat de développement professionnel intérimaire qui seront gérés par le seul FAF.TT, et cela, à partir de 2020. Le point suivant concerne la libéralisation des offres. Il s’agira de la certification de tous les centres proposant des services de formations. Cependant, cette certification ne pourra s’obtenir qu’après contrôle effectué par un organisme certificateur. Cela, dans l’objectif d’offrir aux apprenants, des formations de qualité. Par ailleurs, il sera aussi possible d’ouvrir des CFA même en entreprise, mais dont l’accréditation sera effectuée par le même organisme de contrôle. Cette procédure est possible dès 2020. Ensuite, avec le contrat d’apprentissage, on aura de moins en moins de procédure. L’apprentissage devra entre autre, être plus attractif pour chacun, avec des modules plus faciles à assimiler. Dans ce cas, le FAF.TT aura la charge d’enregistrer et de compiler tous les contrats d’apprentissage. Pour ce qui est de la demande de formation, elle peut se faire toute l’année, et sera aussi simple que dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. En avant dernier point, la réforme prévoit également l’application d’un plan de renforcement des compétences. Il ne s’agira donc, plus d’un simple plan de formation. Dans ce cas, deux types formations peuvent être octroyés à savoir, la formation qui peut se faire à distance, mais aussi, la formation dans le cadre du travail. Cela permet à l’employé de suivre directement des théories, mais aussi, de se faire accompagner en temps réel, et dans l’environnement de son travail, par les formateurs. Et enfin, un service spécialisé dans l’accompagnement sur les compétences sera à la disposition des participants aux formations. Il sera du rôle du FAF.TT de s’en charger en tant qu’opérateur de compétences.